Le premier sentiment agréable dont je me souvienne, c'est lorsque j'avais cinq ans et que mon père m'avait offert une bouteille de bière Rolling Rock. J'ai senti l'effet de l'alcool alors que j'étais assis à boire dans un coin. En regardant mon père de l'autre côté de la pièce, j'étais plein d'amour pour lui. C'était un sentiment merveilleux.
La luxure sexuelle n'est qu'une face du cube multidimensionnel de la luxure. Le mot "luxure" ne peut se limiter à un aspect sexuel, car la luxure n'est qu'une forte pulsion qui régit les attitudes. Je ne peux pas nier que le concept de luxure lui-même est complexe, déroutant et rend perplexe. Comment un être humain limité peut-il englober ce qui est considéré comme plus grand et plus vaste ? Les humains sont des êtres tridimensionnels vivant dans un monde quadridimensionnel, tandis que la luxure est simplement une entité "multidimensionnelle".
Il y a trois ans, je souffrais. C'était la douleur de l'esclavage de la luxure qui me causait de graves problèmes et menaçait de ruiner toute ma vie. C'est cette douleur qui m'a amené à la fraternité des SA. Grâce à la fraternité SA, à mon parrain et au programme SA, mes graves problèmes se sont progressivement transformés en bénédiction - en une vie clean et sobre. La santé mentale est revenue et j'ai trouvé une véritable connexion avec Dieu. Je ne pense pas que j'aurais jamais cherché Dieu aussi activement sans la douleur et sans la rupture que la luxure m'avait causé. Cela m'a étonné. Ce qui m'avait semblé être mon pire malheur s'est avéré être ma plus grande bénédiction. N'est-ce pas là un miracle ?
Le week-end dernier, alors que je participais à un atelier sur les douze étapes, j'ai eu l'occasion de partager mon expérience, ma force et mon espoir sur le thème du pardon. Après l'atelier, on m'a demandé d'écrire mon témoignage pour le magazine ESSAY, dont voici le texte :
Notre Livre Blanc dit : « Nous avons vu que notre problème était triple : physique, émotionnel et spirituel. La guérison devait se produire dans les trois » (SA 204). J'ai trouvé utile de penser à quatre domaines : physique, mental, émotionnel et spirituel.
Avant de rejoindre les SA, j'ai essayé à maintes reprises d'arrêter de passer à l’acte, mais rien n'y a fait. Je me disais donc qu'il n'y avait pas de rétablissement possible lorsque j'entendais des histoires sur des personnes en voie de rétablissement. Pour moi, ça n’avait pas de sens !
The first good feeling that I can recall in life was when I was five years old and my father had given me a bottle of Rolling Rock beer. I felt the effect of the alcohol as I sat drinking in a corner. Looking across the room at my father, I was just full of love for him. It was a wonderful feeling.
Sexual lust is just one face of the multi-dimensional cube of lust. The word "lust" cannot be confined to a sexual aspect only, as lust is merely a strong urge that governs attitudes. I cannot deny that the concept of lust itself is complex, confusing, and perplexing. How can a limited human encompass what is considered larger and broader? Humans are three-dimensional beings living in a four-dimensional world, while lust is simply a "multi-dimensional" entity.
Three years ago I was in pain. It was the pain of slavery to lust which was causing me deep trouble and threatening to ruin my entire life. The pain brought me into the SA fellowship. Thanks to the SA fellowship, and to my sponsor and through working the SA program, my deep trouble gradually turned into a blessing—into a life that is clean and sober. Sanity returned and I found a true connection with God. I don’t think I would ever have sought God so actively but for the pain and the brokenness that lust had caused me. This amazed me. What had seemed to me my worst misfortune turned out to be my greatest blessing. Isn’t that a miracle?
While participating in a Twelve-Step workshop last weekend, I had the opportunity to share my experience, strength, and hope on the topic of forgiveness. After the workshop, I was asked to write down my share for the ESSAY magazine, which follows here:
